Voici l'idée qui m'est venue :
Le temps est un couloiiiiiir.
Le temps est un couloir, avec des portes latérales. Des gens entrent et sortent, interagissent dans le couloir, se bousculent, créent un mouvement de foule qui fait que tout le monde avance dans le même sens, qui est le sens du monde. C'est à cause de cette foule dense qu'on ne peut revenir en arrière. Ce qui est fait est fait.
Ton père, se surnommant Kader, devient l'allégorie de la mort. Il te course dans le couloiiiir et te force d'en sortir par une porte latérale.
Je donne un exemple de vie. On pénètre dans le couloir à sa naissance. On est devant la masse des gens qui habitent dans le couloir. C'est la fleur de l'âge, on a la pêche, la niaque, bref. Puis on vieillit, on faiblit, et on se laisse dépasser par ce flot en mouvement de personnes. Enfin, quand on est dépassés par tous, il ne reste plus que Kader. Et on se fait courser, puis on doit sortir du couloir, c'est la fin de la vie.
On peut ensuite imaginer des couloirs perpendiculaires ou parallèles, qui apporteraient une dimension mystique à cette allégorie.