a propos unicorn rider j'ai enregistré les skyblog de jordan et corentin sur CD
pour que mes enfants petits-enfants ainsi que toute ma descendance puisse un jour connaitre les conneries qui autrefois jadis trainaient sur le web grace a skyblog (la decharge du web)
http://anarachi666.skyrock.com/mais serieusement avoue que c'est toi Unicorn ou un de t'est pote qui ont ecrit toute ces conneries
quel internautes censé arriverai a etre con a ce point la
c'est un fake, c'est de l'humour grotesque,
ou alors
il sagit d'un
métalleux rebelle qui touche le nivau paradoxal
C’est le plus répandu. Il a en général entre 12 et 18 ans et peu de repères musicaux. C’est alors que notre cher ami découvre les joies de la bande, des copains, etc. L’influence du gang s’exerce sur lui qui n’est qu’un mouton innocent en quête d’un modèle à suivre. Une véritable feuille blanche attendant d'être écrite. Grâce à ses petits camarades donc, il vient d'avoir LA révélation en écoutant des groupes « super dark » comme Rammstein, Linkin Park, System Of A Down, et surtout Slipknot (LA référence des métalleux rebelles). Il découvre alors ses nouveaux dieux. Comment a-t-il pu vivre auparavant sans eux ? En se distinguant des minettes qui écoutent Paris Hilton, des racailles et autres « mecs de la téci qui ont souffert leur race », notre métalleux se sent différent. Il pense écouter des groupes détenant la vérité vraie. Il a trouvé sa voie, sa raison d'être.
Evidemment, il faut qu'il affiche cette nouvelle personnalité au grand jour, donc, nouveau look. Il décide d’aller dévaliser les magasins de skate, comme l’Indien Boutique et Goéland Productions. C’est dans ces endroits qu’il trouvera son bonheur. Des baggys XXXL qui lui tomberont jusqu’aux genoux pour que l’on puisse admirer son caleçon, des pulls à capuche avec des messages hautement intellectuels tels « All we need is beer », « Fuck Bush », « casse-couilles et fier de l'être » etc.
Autre marque de fabrique du métalleux collégien : son sac à dos qu’il ne quittera plus, même vide, mystère encore irrésolu. Dessus, on y trouve toute sorte de choses : des badges « anarchie », dont il confond parfois le signe avec « peace & love », les autocollants officiels des groupes qu’il affectionne ainsi que des messages stupides marqués au Tipp-Ex : Che 4ever (dont il pense qu’il est espagnol…), le nombre 666 et le classique : « mort au capitalisme »… En effet, notre métalleux veut affirmer sa haine contre la société capitaliste dans laquelle il vit. Cette même société qui lui permet d’être ce qu’il est. C’est sa petite touche personnelle et croit être le seul à avoir le courage de porter des slogans aussi forts et engagés…
Mais c’est surtout la musique qui l’intéresse. Pour briller devant ses autres collègues métalleux, il dira que le métal lui fourni de l'émotion, lui fait oublier les soucis quotidiens etc. Mais en réalité, c'est uniquement quelque chose qui lui permet d'emmerder ses parents ! Comme tous ces foireux, le métalleux rebelle est avant tout un ado en pleine crise mais qui n'ose pas ouvrir sa gueule devant son père strict et alcoolo. Et c'est donc à grand coup de métal de supermarchés qu'il pourra crier par procuration toute sa colère intérieure.
Il choisit avec grand soin ses groupes. Il faut impérativement que le chanteur « gueule ». Le rock, ce n'est pas assez braillard pour lui, il a besoin d’artistes dont il peut dire : - « C'est des oufs ! Ils sont vraiment trash dans leurs têtes ! ». Il est aussi hystérique devant un gros guitariste rouquin qu’une goth-pouf face à un travelo japonais édenté… Il est en adoration devant les membres d’un groupe qui font tout ce que lui n’ose pas faire, d'où le qualificatif de « oufs »…
Oui, le métalleux rebelle se satisfait de très peu de choses. Il est en revanche inconcevable pour lui de s'ouvrir à d'autres styles musicaux. Le rap ? Musique de racailles de merde ! La pop ? Musique de pétasses de merde ! Le classique ? Musique d'intellos de merde ! La new wave ? Musique de vieux cons de merde ! etc. Le rap est d'ailleurs l'ennemi juré du métal. Les deux clans se disputent sans arrêt dans les cours de récré avec, comme imparable et seul argument : « Le rap/métal c'est de la merde ! » Ça vole très haut…
Passé 18 ans, deux chemins sont possibles : soit il arrêtera son tapage diurne car il a le BAC à passer, et puis il a fini par prendre une douche, est allé chez le coiffeur et, grâce à ce gros coup d'hygiène, s’est trouvé une copine dans la foulée. Il n’a donc plus le temps, a évolué et revendra ses disques à la prochaine foire au troc de sa ville ; soit il deviendra un true métalleux .
(source Jpop Trash)