Ah bah merde, si on commence à sombrer dans le romantisme exacerbé....
Moi je veux quelque chose d'engagé, de dérangeant, de corrosif....
Mais il est toujours émouvant qu'un rappeur virulent et acerbe nous ouvre les portes de son coeur étroitement confiné à l'intérieur d'une armure sentimentale exigée par le milieu de la rue, de la banlieue (et pas n'importe laquelle, une banlieue hyper underground, que dis-je, un ghetto, celle de Liège! "Et cette banlieue, elle est beaucoup mieux"), (juste une question un peu conne, j'me suis toujours demandé s'il existait un rapport entre la ville de Liège et les bouchons en liège, voilà, ça c'est fait!).
Je m'arrête ici, parce que sinon, avec une telle atmosphère feutrée et intime, je me vois également partager mes déboires sentimentaux d'adolescent pubère mais pas trop : "elle ma plaké ouai put1 c hard ça fezé 2 jours kon étè ensemble CT le big love ta vu en plus elle étè tro bone g mm pas pu mla faire (sa mèr la put) g les boules koi dailleur jvai alé mpendr ti1".
P.S.: Ces quelques vers n'ont aucunement la prétention de rivaliser avec les lyrics de Propio, est-il besoin de le préciser.
Bref, t'arrêtes pas en si bon chemin, mais n'oublie pas, ce qu'on attend avac impatience, ce sont des sons!